Thierry Bourcy, dites-nous tout 

La MDO a posé quelques questions à Thierry Bourcy pour apprendre à le connaître. Découvrez son interview !

 

 

 

 

 

 

  • Quelques mots pour vous définir ?

Heureux de vivre, curieux des choses humaines, raconteur d’histoires.

 

  • Comment êtes-vous devenu auteur de polar historique ?

À la suite du scénario du téléfilm « La tranchée des espoirs », les éditions du Nouveau-Monde m’ont proposé d’écrire une fiction sur 14-18. Et, par goût, j’ai choisi le polar.

 

  • Vous êtes un passionné de la Première Guerre mondiale, d’où vient cet intérêt pour cette période de l’Histoire ? et pourquoi les polars pour raconter l’Histoire ?

Mon intérêt pour la Première Guerre Mondiale est né d’une commande d’écriture pour la télévision. Ensuite, je me suis passionné pour cette période qui croise aussi mon histoire familiale. Le roman policier me permet une certaine souplesse dans les thèmes et dans les situations traversées par mon héros.

 

  • Quels sont les auteurs de cette période qui vous ont influencé, qui vous ont touché tout particulièrement ?

Maurice Genevoix, Henri Barbusse, Roland Dorgelès, Ernst Junger, Erich-Maria Remarque…

 

  • Quelle est la part donnée au romanesque dans ces polars historiques ?

Toute la partie qui concerne les enquêtes policières est purement romanesque. 

 

  • Vous a-t-il semblé difficile de quitter votre héros en 2014 avec «  Les ombres de Rochambeau » ou cela allait-il de soi puisqu’il s’agit de la fin de la guerre, de la libération ?

Je pense que j’étais parvenu au bout d’un cycle : que Célestin vive désormais sa vie en Amérique, je lui souhaite bonne chance !

 

  • En 2015 vous avez écrit « La mort de Clara », qui a reçu le prix de masque de l’année. Un roman défini comme un polar drôle et léger. Etait-ce pour en finir avec la période sombre de la guerre ?

J’ai voulu prendre le contre-pied du roman historique qui nécessite une énorme documentation en écrivant un roman dont le héros me ressemble, et qui se passe dans mon immeuble, dans mon quartier, avec mes voisins.

 

  • Vous avez accepté l’invitation de la MDO pour participer à une résidence dans l’Oise. Quelles sont vos attentes par rapport à cette résidence ?

C’est toujours une expérience forte de me confronter à des lecteurs, tout autant que d’initier des jeunes gens (et de moins jeunes) à l’écriture de fictions historiques. 

 

  • Que lisez-vous ? Quel est votre genre préféré ?

Je lis de tout, plusieurs livres à la fois. En ce moment un essai sur les situationnistes, un essai sur les rêves, « L’amie prodigieuse » d’Elena Ferrante, une bande dessinée de la série « Hertz » et un recueil de poèmes de Robert Desnos.