L'histoire

Tout commence avec une représentation du Roi Lear à Toronto. L’acteur vedette de la pièce, Arthur Leander, s’effondre subitement sur scène suite à un malaise cardiaque et décède. Quelques heures après ce drame, un autre beaucoup plus grand va se mettre en place et bouleverser la vie des personnes qui l’ont côtoyé et celle de toute l’humanité. Une épidémie de grippe foudroyante se déclare et va exterminer la majeure partie de l’espèce humaine.

L'avis de la MDO

Selon Emily St. John Mandel, le chaos ne peut pas durer éternellement. Que se passe-t-il après ? C’est ce que l’autrice cherche à nous raconter avec ce récit touchant et profondément humain qui prend à contre-pied les codes du « post-apo ». A travers le portrait de plusieurs personnages ayant côtoyé Arthur Leander, Station Eleven retrace l’histoire de cette apocalypse sur différents temps se déroulant avant, pendant et après le cataclysme. Au fil de son récit, le roman s’éloigne peu à peu du pessimisme traditionnel de la littérature post-apocalyptique pour se conclure sur une note d’espoir.

Un message qui fait du bien aux lectrices et aux lecteurs de 2024 dont le souffle de cette apocalypse n’a jamais semblé aussi proche au regard d’une certaine épidémie ayant paralysé notre monde à l’aube du printemps 2020.

 

CB 7635

Jérémy Hughes

Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.