
Longtemps, j’ai cheminé nez rouge au vent, de création solo en lâché de clown urbain. Puis un jour, j’ai vu venir vers moi une grande bonne femme. Elle tenait sur l’épaule un sac à histoires. Impossible de s’éviter. On s’est télescopé et on est reparti bras dessus, bras dessous. Voilà comment je suis devenue conteuse. Une année poussant l’autre, cela fait 23 ans que je chemine sur les chemins serpentins du conte, j’y prends toujours autant de joie.
Découvrez les dates où vous pouvez découvrir Colette Migné
Les spectacles 2025
>> Contes pour rire
C’est comme ça, chaque fois je me dis : « Cette fois, je fais la conteuse qui raconte droit ».
Rien à faire, je n’y arrive pas. Je fais des virages, je sors du conte, je fais même la maligne.
Et les histoires dans tout ça ? Elles vous mènent par le bout du nez et elles vous « trampolinent » dans les zygomatiques.
Certains certaines disent que ça fait un peu mal. Quelle histoire !
>> Petits arrangements sous l'édredon
Au tout début du monde, le carrefour d’entrejambes était vide.
Votre ornement, Messieurs, poussait timidement sur un arbre.
Quant à notre grotte soyeuse, Mesdames, elle vivait dans la forêt interdite et épouvantait les hommes.
Contes pas farouches pour se faire rosir les oreilles de plaisir et de rire.
>> ça crac crac dans le jardin
Lui, il est tombé à la naissance par le trou de la couche d’ozone.
Elle, elle est ronde, laiteuse et callipyge. Un paysage mamelonné à elle toute seule. Alors forcément, quand lui la voit se pencher sur les violettes du jardin !
Histoire des quatre saisons qui s’étirent et s’alanguissent.
>> 7-1-9
Ah qu’il est bon d’être poussin sous le ventre chaudodu de la poule !!
On jubilone, on nage dans plumes de mère. On glissouille sur toboggan pentu
de la tête au croupion. On tombe de fatigue dans le duvet et on siestonne comme des feignassons.
Quand la nuit tombe, les poussins mimosas demandent une histoire.
Ça tombe bien, la petite poule soie en connaît trois.
Et quand c’est fini : cric et croc, l’histoire est dans la cocotte